ACADÉMIE ÉQUESTRE DE VERSAILLES
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Die Show "La Voie de l'Écuyer" entwickelt sich im Laufe der Jahre weiter und lässt zwischen Tradition und Moderne die ganze Kunst der Pferdechoreografie aufblitzen, deren Vielfalt man kaum erahnen kann. Diese hochkarätige Vorführung der Reitschülerinnen in den von Dries Van Noten bestickten Kleidern ist poetisch, ansprechend, rührend und manchmal überraschend. Die Bilder reihen sich mit Anmut aneinander und sind ein Zauber rund um die wunderschönen weißen Lusitanos, die von Hermès gesattelt wurden. Eine wahre Verzückung!
Wussten Sie schon? Diese Stellungnahme wurde von unseren professionellen Autoren verfasst.
Die Stärken dieser Einrichtung :
Meinungen der Mitglieder zu ACADÉMIE ÉQUESTRE DE VERSAILLES
Die nachstehenden Bewertungen und Meinungen geben die subjektiven Meinungen der Mitglieder wieder und nicht die Meinung von Le Petit Futé.
I have never witnessed this level of skill in North America but it got me inspired to seek out more dressage events near me and learn more. Thank you
Notre fille et notre nièce ont beaucoup apprécié ce moment.
À leur âge, voir de magnifiques chevaux suffit à les émerveiller.
Leur enthousiasme était sincère et communicatif.
Mais pour un adulte néophyte, la déception est profonde.
Peut-être que les érudits du monde équestre y trouvent leur compte ; pour un spectateur non averti, l'ensemble manque cruellement de rythme, d'émotion et de souffle.
Dès l'ouverture, le spectacle surprend : deux écuyers s’avancent très lentement, chacun sur un côté du manège, armés d’un arc qui semble être un yumi japonais.
Ils tirent sur une cible, puis la salle s’éteint.
À défaut d’être de bons acteurs, il est même impossible d’apprécier s’ils sont de bons archers.
Certes, tir à l’arc et équitation ont historiquement des liens, mais cette ouverture n'a pas vraiment de sens.
S'ensuivent une succession d’exercices techniques : figures de manège, pas espagnols, pirouettes, déplacements latéraux, carrousel de chevaux lusitaniens, exercices d’escrime équestre et de longues rênes.
Tout cela sans réelle dynamique, porté par une narration lente et monotone qui alourdit encore l’ensemble.
Je ne suis même pas certain que tout soit réellement chorégraphié : cela ressemble davantage à une démonstration d'entraînement, où le public a été maladroitement convié... ou économiquement habilement intégré.
Bien sûr, je ne remets pas en cause la difficulté du dressage — obtenir de tels mouvements est certainement un travail d'exception (je me plais à le croire et à l’espérer, restant néophyte... et ayant tout de même payé 35 €, espérant ne pas l'avoir fait pour rien) — mais sans scénario, sans jeu de scène, l'impression est celle d'un petit spectacle improvisé par des enfants en vacances.
Je ne minimise pas le travail, que je suis bien incapable de juger ; je critique ici l'absence de mise en scène, de fil conducteur, et de souffle artistique.
Le tout est enrobé de musique de Bach, magnifique en soi — je l'apprécie particulièrement dans mon canapé, un whisky japonais à la main (comme le yumi !) — mais qui accentue ici encore le caractère solennel, figé et soporifique de la présentation.
En tant que passionné d’art, je sais que certains considèrent un simple point blanc sur une toile noire comme une œuvre majeure. Mais pour moi, l’art est un cheminement de pensée, une construction, une émotion qui transcende la technique.
Ici, cette dimension artistique est absente.
Il semble que Bartabas soit pour moi, à la chorégraphie et à l’art équestre, ce que Malevitch est à la peinture : une proposition intellectuelle, certes, mais déconnectée de toute émotion pour le spectateur.
Baptiser La Voie de l’Écuyère comme un "spectacle" est, à mon sens, exagéré. Il serait plus honnête de parler d'une "démonstration équestre", voire — sachant qu'une visite organisée des écuries, façon Disney derrière une ligne rouge, est proposée — d'une "journée portes ouvertes".
D’autant plus que, pour 35€ par adulte (22 € pour les enfants), un spectateur est en droit d’avoir des attentes plus élevées.
Aussi, sans être un fervent défenseur de la cause animale, je ne peux ignorer certains signes : queues qui fouaillent, bouches ouvertes sous des brides tendues, petits éperons... autant d’indices de stress ou d’inconfort chez les chevaux.
On pourrait penser que je suis un "militant" — je ne le suis pas.
Je mange de la viande et j'adore ça !
Mais si la souffrance est visible, encore faudrait-il que le spectacle soit, au moins, grandiose.
Pour être plus clair : si l'on me sert la meilleure viande du monde, la façon dont elle a été obtenue aura peu d'importance pour moi.
Ce n'est pas le cas ici.
Dans un lieu aussi prestigieux et chargé d’histoire, l’attente était immense. Elle reste sans réponse... j'ai donc la fâcheuse impression que l'Académie de Versailles surfe sur le prestige du lieu pour sponsoriser ses séances d'entraînement.