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OFAJ - OFFICE FRANCO-ALLEMAND POUR LA JEUNESSE

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Das DFJW ist die deutsch-französische Institution schlechthin. Es koordiniert, organisiert und finanziert Projekte zwischen den beiden Ländern.

Diese deutsch-französische Institution wurde 1963 nach der Unterzeichnung des Élysée-Vertrags gegründet und hat die Aufgabe, Begegnungen zwischen jungen Menschen aus Deutschland und Frankreich zu organisieren. Das DFJW organisiert, koordiniert und finanziert zahlreiche Austauschmaßnahmen auf beiden Seiten des Rheins. Wenn Sie ein Praktikum oder einen Freiwilligendienst in Deutschland absolvieren oder einen Nebenjob finden möchten, besuchen Sie den Stellenvermittlungsbereich auf seiner Website. Dort können Sie auch eine Kleinanzeige aufgeben.


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Besucht in januar 2023
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Organisme qui ne respecte pas les droits des stagiaires handicapés.
Mes droits en tant que stagiaire handicapée n’ont pas été respectés.



J’ai travaillé à L’OFAJ en tant que stagiaire pendant 6 mois en 2019.

J’ai des problèmes de santé chroniques ainsi qu’un trouble du spectre de l’autisme qui a été diagnostiqué récemment.

À l’époque, je ne savais pas encore que j’étais autiste, mais je savais déjà que j’avais un handicap + des problèmes de santé. Mes deux maîtres de stage le savaient aussi, car je leur ai expliqué peu après le début du stage que j’avais de graves problèmes de fatigue, de concentration, de sociabilité et que j’avais besoin qu’on me donne les consignes d’une manière particulière. Je leur ai aussi fourni plusieurs certificats médicaux.

Au début, mes deux maîtres de stage m’ont donné l’impression d’avoir compris. Cependant, à la fin de mon stage, j’ai eu la grande déception de découvrir qu’ils m’ont notée, sur mon évaluation de stage, en se basant sur des critères de personne neurotypique sans handicap, alors qu’ils savaient que j’étais handicapée. Ils m’ont reproché le fait d’arriver en retard, ma manière de communiquer et mon manque de sociabilité, alors qu’ils savaient que c’était causé par mon handicap. J’arrivais en retard car de simples gestes du quotidien tels que me lever le matin, me préparer et prendre les transports étaient très fastidieux à cause de ma fatigue très intense et mon affaiblissement physique. J’ai cependant été honnête. Les fois où j’arrivais en retard, je compensais toujours en partant plus tard, pour compléter le nombre d’heures qui m’était demandé. C’était une de mes premières expériences professionnelles. Je ne savais pas que j’aurais pu avoir droit à une RQTH, des horaires aménagés ou du télétravail. Là-bas, personne ne me l’a jamais proposé ni ne m’a expliqué que j’y avais droit. Quant aux problèmes de communication et de sociabilité, je ne les ai pas choisis ni ne peux les changer car ils sont dûs à mon autisme. Durant ces 6 mois, peu de personnes on fait l’effort de venir vers moi car ma différence semblait faire fuir. Il n’y a eu qu’une seule personne qui a été vraiment gentille et qui a fait l’effort de se rapprocher de moi et apprendre à me connaître. Ce qu’ils ont fait est exactement la même chose que, par exemple, un prof de sport qui met une mauvaise note à un élève parce qu’il n’a pas d’endurance, alors qu’il sait qu’il est asthmatique. C’est discriminatoire, cruel et inhumain. Je n’exigeais pas qu’on me fasse un cadeau et qu’on me mette « excellent » partout, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils me notent sans prendre mon handicap et ses conséquences en considération.

À la fin du stage, mes deux maîtres de stage m’ont dit que j’aurais mieux fait de me mettre en arrêt maladie au lieu de me forcer à le faire jusqu’à la fin. C’était une manière gentille de me dire que le monde professionnel ne veut pas de personnes handicapées et n’est pas prêt à s’adapter à elles. Ils n’avaient pas l’air de comprendre que j’étais obligée de faire ce stage jusqu’au bout pour avoir mon diplôme et que je n’avais pas 8500 € de côté pour me payer un redoublement.

En plus d’avoir brisé ma confiance en moi, cette expérience m’a bien fait comprendre que les personnes autistes / chroniquement malades / handicapées ne sont pas les bienvenues dans le milieu professionnel. Je trouve cela assez surprenant de la part d’un organisme qui prône la paix, l’égalité, la diversité et l’inclusivité.

La seule chose positive qu’ils ont trouvé à me dire est que, grâce à moi, ils ont appris à « travailler et donner les consignes de manière différente » et « être plus patients ». On aurait dit que c’était la première fois qu’ils travaillaient avec une personne handicapée et qu’ils me voyaient comme une espèce de spécimen venu d’une autre galaxie.

En plus de m’avoir fait risquer un redoublement, leur validisme/handiphobie a rendu mon accès au monde de l’emploi plus difficile car je ne peux pas montrer ces appréciations à un employeur et dois éviter de mettre cette expérience sur mon CV.

Mes maîtres de stage ont écrit sur mon appréciation « [Mon prénom] devrait prendre davantage conscience du milieu professionnel ». Je me permets alors de leur dire qu’ils devraient prendre davantage conscience qu’un(e) stagiaire/employé(e) handicapé(e) a des besoins et des droits qu’ils se doivent de respecter.

Aux personnes concernées, si vous lisez cet avis, vous m’avez infligé une double peine car, comme si ma maladie chronique et mon autisme ne rendaient pas déjà mon quotidien assez difficile, vous m’avez mise à l’écart, avez failli me faire redoubler et avez rendu mon accès au monde du travail plus difficile. J’espère que vous vous sentez à l’aise dans votre conscience et en paix avec vous-mêmes.

Si vous êtes une personne handicapée, ne postulez pas dans le secteur « Communication et Événements » de l’OFAJ car la tolérance et le respect de vos droits ne seront pas au rendez-vous.
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