Restaurants Leipzig

On aime son plafond voûté, ses luminaires, ses banquettes rouges. Installée dans un charmant passage dont elle tire d'ailleurs son nom, l'auberge Barthels Hof propose une cuisine saxonne de bonne facture à des prix qui restent raisonnables. Torsten Grahl et son équipe sont accueillants, ce qui ne gâche rien. Il mitonnent pour vous des plats savoureux, autant le fameux boeuf mariné dans une sauce aigre-douce (Sauerbraten) que des mets végétariens, des soupes ou encore des potées. Une superbe adresse gourmande pour découvrir la cuisine régionale.

Depuis 1438, on fait état d'une cave à vin sur les lieux. Le site est mythique ! Entre 1765 et 1768, alors étudiant à Leipzig, le jeune Goethe y passa de nombreuses soirées. Des fresques, exécutées en 1638, représentant le magicien et cosmologue légendaire Faust l'inspira. Dans son oeuvre Faust, Goethe situe sur ces mêmes lieux la fameuse scène de la dispute avec l'étudiant. A l'entrée, les statues représentent Faust jetant un sort aux étudiants. Profitez de votre visite à cette excellente table pour faire quelques pas dans le passage Mädler, le plus célèbre de Leipzig. Celui-ci remonte à 1913. Il fut édifié au même emplacement qu'un bâtiment daté de 1530 ; celui-ci abritait alors un marché. Deux restaurants se côtoient dans le même espace : une brasserie et un restaurant gastronomique. Tous deux offrent un large choix de plats, de la cuisine saxonne et allemande traditionnelle à diverses influences internationales. Prix raisonnables et bonne carte des vins.

Chez Maître, on se bouscule avec délice. Une adresse de bistrot à la parisienne en plein Leipzig, cela plaît beaucoup aux locaux et aux touristes. Des petits déjeuners pour deux personnes baptisés Paris Ile-de-France, des croque-monsieur, des quiches, des salades, des galettes complètes façon bretonne, mais également des omelettes, du boeuf bourguignon ou du boudin noir accompagné d'une purée provençale. Voilà quelques instantanés savoureux de ce café, à l'origine salon de thé, qui existe en fait depuis le début du siècle dernier. Lors de sa refonte en 2011, Maître a d'ailleurs tenu a conserver sa décoration d'origine, ce qui donne évidemment beaucoup de charme à l'endroit.

Des nappes blanches surmontées de chandeliers, des serveurs aux petits soins. Chic mais assez banal à première vue. Puis on pousse la porte et on découvre au mur une réplique de l'East Side Gallery de Berlin derrière le bar, ou plutôt, un extrait qui s'attarde sur le fameux baiser entre Honecker et Brejnev. Parallèlement, dans la salle, on tombe nez à nez avec du mobilier et des tapisseries qui nous replongent 40 ou 50 ans en arrière. Bienvenue dans un restaurant volontairement thématique, qui invite la clientèle à revivre le temps d'un déjeuner ou d'un dîner l'atmosphère des repas et les plats (comme le Warmes Eckchen) que cuisinaient les grand-mères, parfois leurs grand-mères, à l'époque de la RDA.

Le Ca Phao a ouvert en juillet 2018. La déco est chouette, fleure bon l'Extrême-Orient. La lumière de ce restaurant contraste même avec les minces lueurs de l'éclairage public. Le personnel est avenant. Il propose des plats dans la pure tradition de la cuisine vietnamienne, toujours à petits prix, à emporter sous le bras ou à expérimenter sur place. Que diriez-vous d'attaquer le repas par une sup dua, une soupe piquante garnie de tomates et d'épices issues de galanga, et de poursuivre par un filet de poulet mariné avec ail et oignon cuit au wok ?

Dans Lindenau, une adresse chic à la façade rouge, adossée au Théâtre éponyme, le Lortzing. Un restaurant-bar qui a rouvert en 2018 dans une demeure historique, temple de la comédie musicale et des opérettes. La carte regorge de spécialités culinaires allemandes : des plats de poissons à base de hareng, des plats de viandes à base de porc, des pâtes fraîches aux oeufs et au fromage (Spätzle) ou encore des plats végétariens. Tout est cuisiné de façon subtile. Avant ou après le spectacle, il est bon de réserver sa place au préalable.

Original, ce bar à soupes sur le pouce, où l'on peut commander pour quelques euros un velouté de pommes de terre ou de tomates vegan. On peut aussi opter pour du chili con carne ou pour les Königsberger Klopse, des boulettes de viandes arrosées de sauce blanche et garnies de câpres, qui remontent au temps de la Prusse, et qui tiennent solidement au corps.

Une taverne de quartier que Stefan et Regine Weiss, surnommée Mama, ont voulu authentique et placée sous le signe de l'expérience gustative. Les plats servis fleurent bon la cuisine traditionnelle allemande. Les fameuses Rinderroulade, sortes de paupiettes farcies aux oignons et aux cornichons, sont notamment au menu, tout comme les escalopes de porc assorties de leurs pommes de terres salées (Salzkartoffeln). Pour garantir le liant entre les plats, aucun problème, puisque le restaurant abrite une cave à vin ouverte au public. On y trouve beaucoup de crus français en particulier.

Un restaurant-bar à vins sur le principe des tapas, mais avec toutes sortes de préparations culinaires, pas uniquement d'origine espagnole. Cette ancienne banque ne contient plus de coffre-fort, bien dommage, mais elle délivre de belles expériences gustatives à un prix raisonnable et dans un cadre bien plus avenant qu'à l'origine.

Wendl a le sens des affaires et une bonne dose d'humour, puisqu'il s'autoproclame Der Brotagonist, clin d'oeil à la fois au pain et à celui qui tient les premiers rôles dans cet univers. Quoi qu'il en soit, voilà une adresse idéale pour casser une croûte, à l'angle de la Gohliser Strasse et de la Menckestrasse. On est attiré d'abord par l'odeur de cuisson qui émane du fournil de cette boulangerie, puis par la présentation soignée des produits, placés pour certains dans des paniers en osier.

Un établissement bien connu dans Connewitz. Ce restaurant vegan concocte une cuisine fine à partir de produits très diététiques. Tout est végétalien au Zest, mis à part le fromage, proposé à part. L'ambiance est conviviale dans cet intérieur qui laisse la part belle au bois, où vient se mêler un public éclectique. L'inspiration des plats est souvent internationale : des ragoûts, des gratins, ou encore des steaks de soja additionnés de poivrons verts et de crème aux pommes et au calvados. A table !

L'une des institutions du Südvorstadt, bar populaire et prisé qui a su allier la tradition et " l'ancienne génération " à l'effet mode et au public jeune de la Karli, la Volkshaus, dans sa grande salle spacieuse, sert des très bons plats de bistrot. La carte est renouvelée toutes les semaines, les produits sont frais. Les plats sont simples et bons, et parfaits pour déjeuner à toute heure ou pour dîner pendant une tournée des bars. L'une des clés du succès de la Volkshaus redoublé depuis 2008 : il s'y trouve une salle fumeurs !

Ce bar-restaurant est l'une des adresses bistronomiques qui compte dans Südvorstadt. Le Fela propose des plats créatifs et originaux, avec une nouvelle carte chaque jour dès 18h. De la poêlée de boeuf mariné dans du Nero d'Avola jusqu'au filet de sandre au beurre de noix, en passant par des fettucine végétariennes, les inspirations sont variées, exotiques, européennes ou tout simplement allemandes.

Placé sous le slogan de Goethe Mein Leipzig lob' ich mir, es ist ein klein Paris, " Je fais les louanges de mon Leipzig, c'est un petit Paris ", le Mein Leipzig est l'un des meilleurs restaurants de la ville. Son cadre est absolument charmant, au rez-de-chaussée d'un très bel immeuble Art nouveau de la Käthe-Kollwitz-Strasse. La déco intérieure est sobre mais élégante, avec dans la salle principale des murs clairs et des moulures au plafond ; au sous-sol le salon privatif de la cave voûtée en brique et son charme rustique. Sa terrasse, intime dans l'arrière-cour, invite à s'y installer aux beaux jours. La cuisine est fine et basée sur d'excellents produits. Vous y dégusterez peut-être un rumpsteak, une schnitzel, un filet de sandre ou une Allerlei leipzigoise pour un excellent rapport qualité-prix. Beaucoup de qualité.

Optez pour une halte exquise aux portes de la forêt. Le Müchenschlösschen, littéralement le " château des moustiques ", est malgré son nom ironique un endroit absolument charmant. Dans une superbe villa bourgeoise Art nouveau, au bord de l'eau et d'un pont, cette bonne table du Waldstrassenviertel distille une cuisine créative, régionale et internationale, pour un rapport qualité-prix assez avantageux. Sa carte est riche en propositions : salades garnies, bruschette, flammenküche, carpaccio de boeuf, tartare de hareng, le Mücken-Burger avec son steak géant, mais également des rösti (galettes de pommes de terre), des rumpsteaks ou encore des schnitzels délicatement accommodées. Cette brasserie chic n'a pas son pareil pour se métamorphoser, le soir venu, en un bar assez festif, où des concerts sont régulièrement organisés.

Ce petit local coloré, au coeur de la partie la plus vivante de la Karl-Heine-Strasse, est une adresse bien connue à Plagwitz. Dans son étroit rez-de-chaussée qui rappelle un peu le style d'une maison anglaise, l'établissement propose quelques places disponibles. Idem à l'extérieur, sur les caisses qui font office de tabourets à la belle saison. Ce spécialiste du hot dog a du chien (chaud bien sûr). Que vous croquiez dans un classic, dans un chili, un Rijö, ou dans le New-York, tous les hot dogs s'avèrent délicieux.

Ce restaurant est situé derrière l'aile gauche du château baroque Gohliser Schlösschen, dont il reprend le nom. Bienvenue dans un repaire gastronomique où la cuisine fine et régionale se conjugue avec un décor majestueux. Les murs sont pour la plupart recouverts de toiles de maîtres. Plusieurs espaces, dont une somptueuse orangerie de 70 couverts datée du XVIII^e siècle, mais aussi une salle de banquet à l'architecture voûtée, sont à disposition de la clientèle, notamment des groupes de touristes et des séminaires professionnels.

L'un des meilleurs établissements du quartier d'un point de vue gastronomique, et l'un des meilleurs italiens de la ville. Les pizzas sont excellentes. Le restaurant jouit d'une belle salle, haute de plafond et très ouverte sur l'avenue. La décoration est soignée, mais assez classique, et ne subit pas la vague tendance d'autres établissements du secteur. Une bonne adresse. 

Un imbiss très couru sur le Connewitzer Kreuz. Installé devant le complexe culturel Werk II, cette guérite connaît un succès fou grâce à ses produits frais et goûteux. Des saucisses (bratwurst, currywurst), des burgers classique, végétariens ou végans, des "pommes" frites pour ceux qui aiment. Le Curry Süd est un coupe-faim à connaître si l'on déambule dans le quartier jusqu'à tard en soirée.

Dans le cadre pittoresque de l'Alte Nikolaischule, une demeure du XVIe siècle, ce Gasthaus est un spécialiste de la cuisine saxonne. De la soupe de pommes de terre saxonne aux rouleaux de boeuf, place à une gastronomie du terroir réalisée avec un certain talent, qui offre un bon rapport qualité-prix.