LA PITCHOUNE

Restaurant agréable et décoré avec goût, c'est une super adresse à Mozac ! Des produits frais, un service rapide et sympathique, et surtout une cuisine faite maison comme on l'aime! L'accueil est super, et l'équipe adorable! On y retournera sans hésiter
Bravo et bonne continuation !

Le lecteur pourra dire que je suis de parti pris. La Pitchoune est le bar-restaurant le plus proche de mon domicile de rédac chef retraité. C'est mon café du matin, une bière ou un apéro le vendredi ou le samedi après midi. Mais la Pitchoune est au coeur de ce qui était pour la ville de Riom, à la fin du XIXème ou début du XXème, l'Eldorado du dimanche ou de la soirée, le quartier des bistrots et des petits restaurants (j'ai une photo de cette époque dès que je la retrouve dans le "bordel" de mon emménagement, je la poste).
Le lecteur qui aura visité l'Abbaye de Mozac, Volvic et sa Maison de la PIerre, le Château de Tournoêl... enfin tout ce qui est visible dans cette entrée du Parc des Volcans d'Auvergne, s'il aime la simplicité et le bon accueil, aura tout intérêt à faire la pose déjeuner dans ce petit restaurant.
J'appelle ce type de restos, "un resto de prolos". En fait, c'est un petit bar de province, ni plus ni moins bien décoré que tous les petits bars de ce type. Mais, c'est le genre d'endroit que j'aime bien découvrir. Il m'a fallu plus d'un an pour en passer la porte et je ne suis pas déçu. Un café, le matin d'abord, une bière, l'après midi. Et puis, un jour on passe le pas, pour une formule à 15€ (entrée, plat, fromage - d'Auvergne-, dessert, vin et café compris). Mon dernier repas, un Ricard (entier, pas une Momie, une terrine - gouteuse -, des rognons à la moutarde à l'ancienne -riz et pommes rissolées - à point, les pommes de terre, le riz un peu éclaté - un cuiseur de riz made in China ferait bien l'affaire -, fromage zappé (à la demande de mon médecin), glace vanille fraise chantilly (pour embêter mon médecin), un quart de rosé très frais et un café (chocolat noir haut pourcentage) : 17€. 2€ de Ricard, que demande le peuple.
Et puis un accueil heureux et souriant, un chef bonhomme et motard en cuisine, une jeune femme aux pommettes toutes droit sorties de l'Europe de l'ESt illuminée par un beau sourire. Pas de chichis dans le service, tout est sur la table. Une petite faim pour l'apéro ou la bière de l'après-midi, une assiette d’acras de morue que je commande bien relevée, mais chacun ses goûts. Enfin, des drôles d'horaires, ouvert tôt le matin, fermé à trois heures de l"après midi, en soirée, le vendredi et le samedi. Pas encore de panneaux de guides sur la porte, mais cela ne devrait pas tarder. Pourvu qu'ils restent comme ils sont aujourd'hui !